Le reste est réparti entre les Wisigoths établis en Aquitaine et sur le bord de la Méditerrannée, les Burgondes, qui occupent l'est de l'ancienne partie centrale de la Gaule, et les Francs saliens, près de la limite nord-est. Au milieu du Vᵉ siècle, les Huns, guerriers turco-mongols issus des steppes de l'Asie centrale menés par Attila, envahissent la Gaule mais sont finalement repoussés en 451 par une alliance entre Mérovée, roi des Francs saliens, et Aetius, chef de la Gaule romaine, lors de la bataille des Champs catalauniques tenue approximativement autour de Châlons (Champagne).
Selon une légende, Paris aurait été épargné par les Huns parce que les habitants de la ville, apeurés et prêts à fuir face à la possibilité d'être attaqués, ont finalement choisi de rester suite aux exhortations faites par Geneviève, détentrice fortunée d'une charge municipale héritée de son père. Les Huns auraient alors tout simplement évité la ville et Geneviève sera ultérieurement canonisée. Sainte Geneviève deviendra ainsi la patronne de Paris.
De Mérovée, dont l'existence est incertaine, est dérivé le nom de « Mérovingiens », attribué à la première dynastie des rois des Francs en Gaule dont il serait l'ancêtre. En 464, le fils de Mérovée, Childéric Iᵉʳ, s'allie à Egidius, fils d'Aetius, pour réussir à freiner les Wisigoths qui cherchent à prendre de l'expansion vers le nord de leur territoire. En 476, le chef Odoacre, d'origine germanique, provoque la fin de l'Empire romain d'Occident en faisant destituer le dernier empereur, Romulus Augustule, un événement qui délimite traditionnellement la fin de l'Antiquité et le début du Moyen Âge.