Jean II accède au trône de France en 1350 alors qu'une certaine trève fragile dans la guerre de Cent ans contre l'Angleterre s'impose d'elle-même en raison de la peste. Il est cependant confronté rapidement aux intrigues de Charles le Mauvais, roi de Navarre, qui convoite le trône de France. Constatant les difficultés qui prévalent en France, les Anglais décident de tirer avantage de la situation et ceux-ci débarquent en Bretagne et en Guyenne, et entreprennent des chevauchées dans la campagne française. Visant à mettre un terme aux expéditions dévastatatrices menées par le fils du roi d'Angleterre Édouard III, Édouard de Woodstock, dit le Prince noir, Jean II engage ses troupes contre les Anglais en les affrontant à la bataille de Poitiers en 1356 et prend part lui-même aux combats. Il subit toutefois la défaite et est fait prisonnier.
Durant sa détention, la France, très affaiblie, est en proie à des déchirements internes auxquels doit faire face son fils, le futur roi Charles V, qui assure la régence. Jean II est libéré en 1360 par la conclusion du traité de Brétigny. Celui-ci, très dur pour la France, accorde à l'Angleterre le tiers du territoire français en échange d'une renonciation d'Édouard III à revendiquer la couronne de France. Jean II doit aussi verser une énorme rançon qui l'amène à émettre le « franc à cheval », ancêtre du franc français, pour obtenir les fonds nécessaires. Jean doit aussi livrer plusieurs personnes en otage, dont deux de ses fils, à titre de garantie du paiement de la rançon; les otages seront toutefois détenus dans des conditions assez confortables. En janvier 1364, Jean se dirige à Londres pour se constituer prisonnier à Londres afin de remplacer un de ses fils laissés en otage par le traité de Brétigny, Louis d'Anjou, qui avait réussi à s'évader. Jean meurt le 8 avril de la même année à Londres alors qu'il est en détention. Le paiement de la rançon du traité de Brétigny ne sera finalement effectué qu'en partie et les otages restants seront éventuellement tous libérés.