Fort de ses derniers succès, Napoléon espère une division au sein de la coalition mais les alliés concluent le 8 mars 1814 le traité de Chaumont par lequel ils s'engagent à ne pas tenter de convenir des paix séparées avec la France. En mars 1814, après que Blücher ait accueilli de nouveaux soldats en renfort, les combats se poursuivent sur les deux fronts près de Paris et l'avantage tourne en faveur de la coalition. Plutôt que d'affronter directement l'ennemi, Napoléon décide alors de le contourner pour se diriger à l'arrière de celui-ci afin de couper ses lignes de communication et de réapprovisionnement.
Le 24 mars, après avoir été mis au courant des mouvements de Napoléon et intercepté une correspondance d'Anne Savary, ministre de la police, indiquant que Paris, peu défendu, est à bout de ressources, les alliés décident de marcher vers la capitale. L'impératrice Marie-Louise et le frère de Napoléon, Joseph, qui font alors partie du conseil de régence, quittent la ville par mesure de sécurité. Aussi membre du conseil, Talleyrand reste à Paris et prend d'une certaine façon la tête du gouvernement.
Lorsque Napoléon est informé du mouvement des alliés vers Paris, il décide de faire demi-tour pour s'y diriger lui aussi. Les maréchaux Louis Marmont et Édouard Mortier, qui commandent des corps d'armée séparés des troupes de Napoléon, font de même et arrivent dans la capitale avant Napoléon le 30 mars 1814 pour livrer la bataille de Paris contre les alliés. Réalisant que la défaite est inévitable, Marmont et Mortier signent un armistice d'une durée de quatre heures pour permettre aux soldats français d'évacuer la capitale. Dans la nuit, Marmont signe la capitulation face aux alliés. Ceux-ci font leur entrée dans la capitale durant la journée et sont acclamés par les Parisiens; l'accueil envers le tsar Alexandre est particulièrement très enthousiaste.
Napoléon, qui est retiré à Fontainebleau, a l'intention de marcher vers Paris pour reprendre la ville mais ses maréchaux et ses ministres avec qui il est réuni refusent de prendre part au projet et ne veulent plus poursuivre l'effort de guerre. Après plusieurs rondes de négociation, Napoléon abdique sans condition le 6 avril 1814, mettant ainsi un terme à la guerre contre la sixième coalition.
Dans le sud de la France, où la nouvelle de l'abdication ne s'est pas encore rendue, un dernier affrontement, sans enjeu, a lieu le 10 avril entre Wellesley et Soult lors de la bataille de Toulouse. Un peu plus tard, Suchet quitte la Catalogne et rentre en France, libérant ainsi la dernière partie de l'Espagne qui était encore sous occupation française.
Sur recommandation de Talleyrand, la désignation à la tête de la France du frère de Louis XVI et comte de Provence, Louis Stanislas Xavier, qui deviendra Louis XVIII, est approuvée par le sénat impérial et acceptée par les alliés. Napoléon garde le titre d'empereur mais est relégué à la souveraineté symbolique de l'île d'Elbe, située entre la côte ouest toscane et la Corse.
Les événements continuent à se bousculer en avril 1814. Dans la nuit du 12 au 13, Napoléon fait une tentative de suicide qui échoue. Le 13, le comte d'Artois, frère de Louis XVIII, arrive à Paris après un exil de près de vingt-cinq ans. Le 20, Napoléon fait ses adieux à ses soldats à Fontainebleau. Le 23, Talleyrand signe au nom du roi, sur commande du comte d'Artois, la convention d'armistice avec les alliés. Le 26, Napoléon embarque pour la destination de son exil, qu'il atteindra le 3 mai. Le même jour, Louis XVIII arrive à Paris après un exil de plus d'une vingtaine d'années, marquant ainsi le retour de la monarchie en France. Les alliés quittent ensuite la ville.