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Plusieurs d'entre nous ont toujours ce désir d'apprendre de nouvelles choses afin d'enrichir leur savoir. Que ce soit pour parfaire une culture personnelle, pour des raisons professionnelles ou encore éducatives. On peut aussi avoir le désir de rafraîchir certaines notions qu'on a déjà apprises mais oubliées avec le temps. Par exemple, en faisant un retour plusieurs années plus tard sur des matières qu'on a aimées à l'école, et peut-être même sur celles qu'on a détestées!

Quoiqu'il en soit, ce site vous propose des contenus sur différents sujets de culture générale. Je me présente, Claude Mallette, retraité dans le domaine de l'informatique. Je suis toujours animé par cette soif d'étendre mon champ de connaissances et j'aimerais en partager le fruit avec vous. J'ai une préférence pour tout ce qui concerne la science mais j'ai aussi un intérêt pour d'autres domaines comme, par exemple, l'histoire.

Les sujets dans ce site sont présentés sous forme d'articles et de tableaux regroupés par catégories. Le tout est présenté dans un style condensé qui permet de prendre connaissance de plusieurs faits dans un même contenu. Pour emprunter une formule souvent entendue, ici on essaie de « faire plus avec moins »!

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1830
1830
Fin de la monarchie héréditaire
Fin de la monarchie héréditaire
Règne de Napoléon
Règne de Napoléon
LA MONARCHIE EN FRANCE 1815-1830 : SECONDE RESTAURATION
LA MONARCHIE EN FRANCE 1815-1830 : SECONDE RESTAURATION
1815
1815
Louis XVIII
Louis XVIII
Charles X
Charles X



Louis XVIII
(1755 - 1824)
Louis XVIII...
Charles X
(1757 - 1836)
Charles X...
1824
1824


Charles-Ferdinand d'Artois
(1778 - 1820)
Charles-Ferdinand d'Artois...

Charles X accède au trône le 16 septembre 1824 à l'âge avancé de 66 ans en succession à son frère Louis XVIII. Revenu en France en mars 1814, il avait dû s'exiler de nouveau de façon temporaire lors de la période des Cent-Jours. Il est sacré roi à la cathédrale de Reims selon la tradition sous l'Ancien Régime. Très conservateur et chef de file des ultraroyalistes durant le règne de son frère, il surprend au début du sien en abolissant brièvement la censure exercée sur la presse. Il reste cependant fidèle à sa conception conservatrice en reconduisant Villèle au poste de président du conseil des ministres.

Il met en vigueur en 1825 la loi du « milliard des émigrés » qui accorde une indemnité aux aristocrates émigrés dont les biens avaient été confisqués et revendus durant la Révolution. Cette mesure, comme d'autres qui vont suivre (loi sur le sacrilège, renvoi de la garde nationale, etc.), ainsi que le rétablissement de la censure suscitent beaucoup d'insatisfaction dans la population. Pour calmer le jeu, il tente un compromis en 1828 en nommant des ministres de tendance libérale sous la direction de Jean-Baptiste de Martignac.

En août 1829, il revient toutefois à un groupe de ministres conservateurs présidés par Jules de Polignac. Charles X prend certains engagements sur le plan militaire en participant avec les Russes et les Anglais à la guerre d'indépendance grecque contre l'Empire ottoman. En juin et juillet 1830, il ordonne une expédition contre le dey d'Alger en raison d'un différend commercial datant de plusieurs décennies. La ville d'Alger est finalement prise 5 juillet 1830, un événement qui marque le début de la présence française en Algérie qui s'étendra jusqu'en 1962.

Le 25 juillet 1830, il signe les « ordonnances de Saint-Cloud », qui changent en profondeur le mode d'élection au profit des ultraroyalistes et rétablissent de nouveau la censure qui avait été quelque peu assouplie sous Martignac. Cette décision, que Charles X justifie selon l'article 14 de la Charte constitutionnelle, mène à l'insurrection dans les rues de Paris. Connue sous le nom des « Trois Glorieuses », celle-ci se déroule du 27 au 29 juillet 1830 et marque le point de départ de la déchéance du roi.

Député à plusieurs reprises depuis 1815, La Fayette joue un rôle majeur durant le soulèvement en étant nommé de nouveau près de quarante ans plus tard au commandement de la garde nationale. Lorsqu'il reçoit des envoyés de Charles X à l'hôtel de ville de Paris, il leur fait comprendre que la présence du roi n'est plus désirée à la tête du pays. Le 31 juillet, les chambres législatives nomment,  avec l'assentiment de La Fayette, le cousin du roi, Louis-Philippe, duc d'Orléans, au titre de lieutenant général du royaume, une fonction de haut rang qui pousse davantage Charles X vers la sortie.

Charles X abdique le 2 août à la faveur de son petit-fils Henri d'Artois, ce qui place la France dans l' « hésitation de 1830 », une brève période sans roi à laquelle  le choix du successeur de Charles X donne lieu à des incertitudes. La succession par Henri d'Artois paraît exclue car il semble établi que la dynastie des Bourbons dont est issu Charles X soit maintenant révolue. Dans ce contexte, Louis-Philippe demande à Charles X de quitter le pays, ce que ce dernier refuse d'abord. Pour l'en convaincre, La Fayette, mandaté par Louis-Philippe, masse des troupes autour de Rambouillet où est réfugié Charles IX, qui finira par accepter de partir sans qu'il y ait effusion de sang.

Le 9 août, la Chambre des députés puis celle des pairs en viennent finalement à choisir Louis-Philippe pour succéder à Charles X dans un régime de monarchie constitutionnelle. Cette décision met fin à la période de la seconde Restauration et inaugure celle de la « monarchie de juillet ». Charles X embarque le 16 août 1830 pour l'Angleterre avec sa famille et s'installera un peu plus tard en Autriche où il mourra le 6 novembre 1836 du choléra.

Charles X accède au trône le 16 septembre 1824 à l'âge avancé de...
Marie-Thérèse de Savoie
(1756 - 1805)
Marie-Thérèse de Savoie...


Louis-Antoine d'Artois
(1775 - 1844)
Louis-Antoine d'Artois...
Henri d'Artois
(1820 - 1883)
Henri d'Artois...
Marie-Joséphine de Savoie
(1753 - 1810)
Marie-Joséphine de Savoie...

Épouse de Louis XVIII. A fui la France comme lui le 20 juin 1791. N'a jamais été reine de France puisqu'elle s'est éteinte sans avoir eu d'enfant en 1810, avant l'accession au trône de son mari alors que le couple était encore en exil.

Épouse de Louis XVIII. A fui la France comme lui le 20 juin 1...

Épouse de Charles-Philippe alors que celui-ci était comte d'Artois. A donné naissance à quatre enfants dont deux fils. N'a jamais été reine de France puisqu'elle s'est éteinte en 1805, bien avant l'accession au trône de son mari alors que le couple était encore en exil.

Épouse de Charles-Philippe alors que celui-ci était comte d'A...

Fils de Charles X et duc de Berry. Premier dans la ligne de succession au trône. Il meurt assassiné le 13 février 1820 par un ouvrier bonapartiste, Louis Pierre Louvel.

Fils de Charles X et duc de Berry. Premier dans...

Fils de Charles X et duc d'Angoulême. Héritier direct du trône lors de l'abdication de son père, il renonce au titre de roi au profit de son neveu Henri d'Artois. Il est considéré par les légitimistes comme le roi Louis XIX. Il meurt en 1844 sans enfant.

Fils de Charles X et duc d'Angoulême. Héritier d...

Fils de Charles-Ferdinand, duc de Berry. Il est désigné pour accéder au trône de France suite à l'abdication de son grand-père Charles X et à la renonciation de son oncle Louis-Antoine. Il est toutefois écarté au profit de Louis-Philippe Iʳ. En 1830 à l'âge de dix ans, il est emmené par Charles X lorsque celui-ci s'exile après avoir abdiqué.

Il fera un bref retour en France en 1871. Considéré par les légitimistes comme le roi en exil Henri V, il prendra part à un projet de troisième Restauration de la monarchie en 1873 après la mort de Napoléon III mais l'initiative restera sans suite. Il quittera ensuite définitivement le pays. Sa mort en 1883 sans enfant mènera à l'extinction de la branche des Artois de la maison des Bourbons.

Fils de Charles-Ferdinand, duc de Berr...

Louis XVIII revient en France après la période des Cent-jours et son retour marque le début de la seconde Restauration. Son début de règne est marqué par la « Terreur blanche », une série de troubles sévissant dans le Midi et la vallée du Rhône où des partisans ultraroyalistes se vengent en assassinant des centaines de bonapartistes. Louis XVIII envoie des troupes en septembre 1815 afin de ramener le calme dans les régions touchées.

À la recherche d'une certaine continuité avec le régime bonapartiste, son premier conseil des ministres est composé de membres ayant occupé des fonctions sous le premier Empire dont Talleyrand, nommé président du conseil, et Fouché, un des principaux artisans du retour de Louis XVIII après les Cent-Jours.  

Comme lors de la première Restauration, le pouvoir de Louis XVIII est partagé avec la Chambre des pairs et la Chambre des députés. Le roi a en principe des prérogatives sur les lois selon un article, l'article 14, de la Charte constitutionnelle de 1814 datant de son premier règne avant les Cent-Jours mais il entend bien se garder de régner de façon absolutiste.

Les premières élections de députés ayant lieu sous son régime les 14 et 22 août 1815 conduisent à une législature à forte majorité d'ultraroyalistes, provoquant la démission en bloc du premier conseil des ministres sous Louis XVIII dont l'existence aura été éphémère.

L'ancien président du conseil Talleyrand aura un rôle plus effacé au cours des prochaines années en se retirant du pouvoir mais continuera tout de même à faire entendre sa voix pour promouvoir les valeurs libérales. En 1830 sous le règne de Louis-Philippe Iʳ, il sera nommé ambassadeur au Royaume-Uni pendant quatre ans et agira ensuite comme conseiller auprès du roi. Il mourra en 1838 à la fin d'une carrière bien remplie au service de plusieurs régimes.

Le 20 novembre 1815, le Royaume-Uni, la Prusse, la Russie et l'Autriche concluent un nouveau traité de Paris fixant les conditions que la France doit remplir après sa défaite face à ceux-ci. Le traité impose des limites territoriales à la France plus strictes que celles du premier traité de Paris du 30 mai 1814.  La France devra en outre verser des indemnités aux vainqueurs de Napoléon et sera occupée par ceux-ci pour les cinq prochaines années. Louis XVIII réussira toutefois à obtenir des conditions de contrôle moins contraignantes de la part des puissances alliées installées sur le territoire français et parviendra aussi à redresser dans une certaine mesure la situation financière d'une France affaiblie et exsangue après les guerres napoléoniennes.

Louis XVIII revient en France après la périod...

Le 12 janvier 1816, les députés ultras adoptent la loi contre les régicides qui condamne à l'exil les députés de la Convention nationale qui avaient voté la mort du roi en 1792 ainsi que les membres de la famille de Napoléon. Visé par la loi, Fouché doit quitter le pays et s'établit à Trieste où il mourra en 1820.

En septembre 1816, Louis XVIII procède à la dissolution de la Chambre des députés, qu'il avait ironiquement surnommée la « chambre introuvable », de manière à illustrer jusqu'à quel point la partialité de celle-ci en faveur du rôle du roi lui semblait irréelle. Il considère que la Chambre était allée trop loin et ne correspondait pas à ses idées plus libérales. De nouvelles élections ont lieu et celles-ci mènent à une présence majoritaire de « doctrinaires », des députés favorisant une monarchie modérée prête à des compromis avec les idéaux révolutionnaires, ce qui se rapproche davantage de la vision de Louis XVIII. 

Dans un contexte maintenant plus favorable au libéralisme, la presse bénéficie d'un certain degré de liberté bien que celle-ci continue tout de même à être soumise à une certaine censure, mais dans une moindre mesure que sous Napoléon.

L'ouverture de Louis XVIII envers les idées libérales suscite l'indignation chez les ultraroyalistes, dont celle de son propre frère le comte d'Artois Charles-Philippe (le futur roi Charles X), qui prônent le retour à la monarchie absolue. L'assassinat en 1820 du duc de Berry Charles-Ferdinand, fils de Charles-Philippe et neveu de Louis XVIII, change toutefois le cours des événements et provoque une nette cassure dans l'élan libéraliste qui prévalait jusqu'alors en mettant à l'ordre du jour le conservatisme. Louis XVIII doit alors faire des concessions  aux ultras en désignant plusieurs de ceux-ci à des postes de ministres. Il nomme également Joseph de Villèle, lui aussi un ultraroyaliste, président du conseil des ministres.

Après l'arrivée de la nouvelle équipe de ministres ultraroyalistes, la censure envers la presse fait un retour en force et est appliquée  de façon très sévère. En 1823, à l'insistance des ultras, Louis XVIII envoie pour quelques mois des troupes en Espagne afin de ramener au pouvoir le roi Ferdinand VII. Affligé par plusieurs maladies et très souffrant, il doit se déplacer en fauteuil roulant lors des dernières années de sa vie. Il meurt le 16 septembre 1824, sans héritier au trône, alors que son corps est rongé par la gangrène.

Le 12 janvier 1816, les députés ultras adopte...
Louis-Philippe d'Orléans
(1773 - 1850)
Louis-Philippe d'Orléans...

Succédera à Charles X au titre spécifique de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe Iʳ.

Durant sa jeunesse, Louis-Philippe d'Orléans a porté l'héritage des idéaux révolutionnaires de son père du même nom, surnommé aussi Philippe Égalité. Lors des débuts de la Révolution, il a adhéré au club des Jacobins et joint l'armée française en juin 1791 en prévision de la guerre à venir contre l'Autriche et la Prusse. Lorsque le conflit a éclaté, il a participé à la bataille de Valmy. Il a toutefois pris ses distances de la direction qu'a prise la Révolution suite à l'exécution du roi Louis XVI, pour laquelle Philippe Égalité avait d'ailleurs voté en faveur.

En avril 1792, il a fait défection avec le général Dumouriez pour rejoindre les Autrichiens, ce qui a valu à son père Philippe Égalité d'être accusé, par association, de traîtrise et d'être exécuté en novembre de la même année. Louis-Philippe d'Orléans s'en voudra pour le reste de sa vie de cette fin tragique de son père.

Il entreprit ensuite un exil de plus de vingt ans au cours duquel il erra dans plusieurs pays et occupa plusieurs emplois. Il tenta durant cette période de se réconcilier avec le frère de Louis XVI, Louis-Stanislas-Xavier, avant que celui-ci devînt le roi Louis XVIII, mais l'initiative fut un échec en raison de son soutien passé à la Révolution. Lors de la première Restauration, il revint en France et finit par s'entendre avec Louis XVIII qui lui restitua le patrimoine de son père Philippe Égalité.

Il s'exila de nouveau lors des Cent-Jours et ne retourna en France qu'en 1817 avant de jouer treize ans plus tard le rôle majeur qui lui permit de contribuer à la fin du règne de Charles X. Bien qu'il soit lui-même un Bourbon comme Charles X, son appartenance à la branche distincte des Orléans, plus ouverte aux valeurs révolutionnaires, représente pour les chambres législatives un compromis acceptable pour le désigner roi en succession à Charles X dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle.

Succédera à Charles X au titre spécifique de « roi de...
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Les membres de famille (conjoints, enfants) ne sont pas tous représentés dans cette page. 
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