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Plusieurs d'entre nous ont toujours ce désir d'apprendre de nouvelles choses afin d'enrichir leur savoir. Que ce soit pour parfaire une culture personnelle, pour des raisons professionnelles ou encore éducatives. On peut aussi avoir le désir de rafraîchir certaines notions qu'on a déjà apprises mais oubliées avec le temps. Par exemple, en faisant un retour plusieurs années plus tard sur des matières qu'on a aimées à l'école, et peut-être même sur celles qu'on a détestées!

Quoiqu'il en soit, ce site vous propose des contenus sur différents sujets de culture générale. Je me présente, Claude Mallette, retraité dans le domaine de l'informatique. Je suis toujours animé par cette soif d'étendre mon champ de connaissances et j'aimerais en partager le fruit avec vous. J'ai une préférence pour tout ce qui concerne la science mais j'ai aussi un intérêt pour d'autres domaines comme, par exemple, l'histoire.

Les sujets dans ce site sont présentés sous forme d'articles et de tableaux regroupés par catégories. Le tout est présenté dans un style condensé qui permet de prendre connaissance de plusieurs faits dans un même contenu. Pour emprunter une formule souvent entendue, ici on essaie de « faire plus avec moins »!

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En politique extérieure européenne, Louis-Philippe évite d'élargir les frontières de la France et cherche à se faire accepter des autres puissances. Il contribue à un rapprochement entre la France et le Royaume-Uni qui mènera en 1843 à la conclusion de l'Entente cordiale lors de la visite en France de la reine Victoria. À l'extérieur du continent, il entreprend la colonisation de peuplement de l'Algérie en 1840 en combattant l'émir Abd el-Kader qui veut faire cesser l'occupation d'Alger  par les Français depuis 1830 sous Charles X. Le nord de l'Algérie sera intégré à la France en décembre 1848, sous la II République, en étant séparé en trois départements : Alger, Oran et Constantine. Louis-Philippe établit également un protectorat sur Tahiti à partir de 1842.

Le 29 octobre 1840 marque un virage définitif de Louis-Philippe vers le conservatisme alors qu'il nomme en tant que  ministre des Affaires étrangères le député François Guizot. Guizot s'attire rapidement la confiance du roi et devient dans les faits l'homme fort du gouvernement. Avec la révolution industrielle naissante, la France orientée jusqu'ici vers l'agriculture connaît alors une importante période d'expansion économique. Pour ne pas freiner cet élan, Guizot évite toute réforme sociale et favorise ainsi nettement les riches possédants. Il refuse aussi de procéder à l'abaissement du cens, le montant à payer pour avoir le droit de vote.

Des mauvaises récoltes en 1846 entraînent une crise économique marquée par des hausses du prix du blé, du chômage  et des faillites. La poursuite de la politique conservatrice du gouvernement cause un décalage important avec les besoins de la majeure partie de la population affectée par la pauvreté et alimente davantage la grogne républicaine. En 1847, le parti politique d'opposition dite « dynastique », formé de membres de la petite bourgeoisie, organise la « campagne des banquets » pour signifier son désaccord envers les politiques du gouvernement et demander la baisse du cens. Les partisans républicains, qui sont très militants, s'invitent régulièrement à ces réunions et finissent par les monopoliser.

Faisant preuve de fermeté, Guizot interdit le banquet qui doit se tenir le 22 février 1848, une décision qui va précipiter la chute de Louis-Philippe. Après une manifestation réprimée dans le sang tenue le 23 février, une foule menaçante se rassemble le 24 février aux abords du palais des Tuileries, là où est installé Louis-Philippe. Voulant mettre un frein à la violence, celui-ci abdique en faveur de son petit-fils de neuf ans sous une régence assurée par la mère de ce dernier, la duchesse d'Orléans. Il est toutefois trop tard car la Chambre des députés rassemblée au Palais-Bourbon, qui est aussi envahi par des manifestants, se voit contrainte de proclamer la fin de la monarchie et la création d'un gouvernement provisoire menant à la II République. Louis-Philippe s'exile ensuite en Angleterre où il meurt deux ans plus tard en 1850.


En politique extérieure européenne, Louis-Philippe...
1870
1870
III République
IIIᵉ République
Seconde Restauration
Seconde Restauration
LA MONARCHIE EN FRANCE 1830-1870 : FIN DE LA MONARCHIE HÉRÉDITAIRE
LA MONARCHIE EN FRANCE 1830-1870 : FIN DE LA MONARCHIE HÉRÉDITAIRE
1830
1830
Louis-Philippe Iʳ
Louis-Philippe Iᵉʳ
Napoléon III
Napoléon III



Louis-Philippe Iʳ
(1773 - 1850)
Louis-Philippe Iᵉʳ...
II République
(1848 - 1852)
IIᵉ République...
1852
1852


Marie-Amélie de Bourbon-Siciles
(1782 - 1866)
Marie-Amélie de Bourbon-Siciles...
Napoléon III
(1808 - 1873)
Napoléon III...

Épouse de Napoléon III et impératrice des Français. Très écoutée de son mari, elle l'incite fortement à se lancer dans l'aventure mexicaine ainsi qu'à entrer en guerre contre la Prusse. Lors de l'établissement de la IIIᵉ République, elle fuit la France et gagne l'Angleterre. Après le traité de Francfort, elle écrit au roi prussien Guillaume Iʳ lui demandant de restituer à la France le territoire perdu. Guillaume refuse en lui expliquant dans une lettre que le contrôle de l'Alsace-Lorraine n'est pas lié à un désir d'expansion de l'Empire allemand mais est plutôt motivé par une utilisation accessoire de celle-ci comme zone tampon pour prévenir toute agression potentielle de la France dans le cas d'une guerre ultérieure. 

Eugénie conservera la lettre de Guillaume Iʳ et la remettra ultérieurement à la fin de la Première guerre mondiale à Georges Clémenceau, président du Conseil des ministres du gouvernement français. Celui-ci l'utilisera pour réussir à convaincre ses alliés vainqueurs de l'Allemagne d'accepter que la France puisse récupérer l'Alsace-Lorraine, ce à quoi ils étaient d'abord réticents parce qu'ils considéraient que le territoire était davantage allemand par nature et n'avaient pas encore réalisé qu'il n'avait été utilisé par l'Allemagne qu'à des fins purement stratégiques.

Eugénie n'aura qu'un seul enfant avec Napoléon III, un fils, Louis-Napoléon, qui mourra sans enfant à 23 ans en 1879, en combattant pour le Royaume-Uni lors d'une guerre contre les Zoulous . Éugénie meurt à 94 ans.

Épouse de Napoléon III et impératrice des Français. Très écou...

Épouse de Louis-Philippe et reine des Français. Liée à la maison des Bourbons, elle se montre au départ réticente à l'accession au trône de son mari mais finit par se rallier à la décision de celui-ci. Elle s'exile en Angleterre avec son mari en 1848 lors de la chute de son régime. Elle meurt à 83 ans.

Épouse de Louis-Philippe et reine des Français. Lié...

Avant de devenir empereur des Français, Napoléon III a eu l'occasion d'articuler ses idées qu'il voulait concrétiser en voyant les développements en cours aux États-Unis lorsqu'il était en exil après sa tentative ratée de coup d'État de 1836. Il a pu aussi approfondir sa réflexion lorsqu'il a été détenu, dans des conditions confortables, dans la forteresse de Ham après sa deuxième tentative de coup d'État de 1840, sous la monarchie de juillet. En 1846, il avait réussi à s'évader et à prendre la direction de l'Angleterre. Il est rentré en France en septembre 1848 pour ensuite devenir président sous la IIᵉ République, puis empereur en 1852.

L'avènement de Napoléon III survient dans une période à laquelle le monde occidental connaît une forte croissance économique accompagnée de progrès sur le plan technologique. Napoléon III compte bien inclure la France dans cette effervescence et lance de grands chantiers, tels les réseaux de chemins de fer et la construction de canaux de navigation, pour faire entrer le pays dans la modernité. Il  soutient le vicomte de Lesseps qui a obtenu une concession pour le perçage du canal de Suez en Égypte. Il fait appel au baron Georges Eugène Haussman pour métamorphoser Paris afin d'en faire une ville prestigieuse et la propulser au rang de « capitale des capitales » par le développement de grandes artères, de quartiers neufs et de nouvelles infrastructures (réseaux d'égoût, aqueducs, éclairage des rues au gaz).  La modernisation s'étend aussi à Lyon et à plusieurs autres centres urbains.

Afin de soutenir le progrès que connaît la France, Napoléon III procède à une réforme financière par la création de grandes banques, telles que le Crédit foncier de France, le Crédit mobilier et le Crédit Lyonnais. Il encourage le commerce autant sur le plan intérieur, avec l'établissement de grands magasins, qu'extérieur, par des accords de libre-échange avec d'autres pays comme le Royaume-Uni.

Malgré l'essor que connaît la France, le régime sous le second Empire est en majeure partie autoritaire et l'opposition est muselée. La répression est encore plus sévère après une tentative d'attentat le 14 janvier 1858 sur Napoléon III faite par le révolutionnaire Felice Orsini. Durant la deuxième moitié de son règne, il se montre toutefois plus flexible en nommant en 1863 le professeur Victor Duruy, un universitaire aux idées libérales, au poste de ministre de l'Instruction publique pour favoriser l'accessibilité à l'école primaire. En 1864, il autorise le droit de grève et rétablit en 1868 la liberté de presse et de réunion. En 1869, il nomme au poste de chef de cabinet Émile Ollivier, un député de l'opposition républicaine, qui proposera une réforme constitutionnelle donnant davantage de poids au parlement, laquelle sera approuvée par plébiscite en mai 1870

En politique extérieure, la France regagne du prestige en tant que puissance européenne lors de la première moitié du règne de Napoléon III en s'alliant avec le Royaume-Uni et l'Empire ottoman pour combattre et défaire la Russie lors de la guerre de Crimée en 1854 et 1855. En 1859, il s'allie militairement à Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne et duc de Savoie, pour le soutenir dans sa revendication de territoires actuellement détenus par l'Autriche  (Lombardie, Vénétie, Parme, Modène) pour unifier l'Italie. Après la victoire de Napoléon III et Victor-Emmanuel sur l'Autriche, la France reçoit la Savoie et le comté de Nice. En Algérie, Napoléon III poursuit la colonisation et étend l'empire colonial français dans d'autres territoires comme le Sénégal, l'Indochine et la Nouvelle-Calédonie

La suite en politique étrangère s'avère moins heureuse pour Napoléon III avec l'intervention de la France au Mexique entre 1862 et 1867 dans le but d'étendre les intérêts du pays aux Amériques pour faire contrepoids à la puissance des États-Unis. Dans un geste de détente des relations franco-autrichiennes, il propose  à l'archiduc Maximilien de Habsbourg la couronne du Mexique, que celui-ci accepte. Les troupes françaises occupant le Mexique doivent toutefois affronter une résistance féroce menée par Benito Juárez, qui était président du pays avant l'intervention de la France. Napoléon III abandonne le Mexique lorsque la guerre de Sécession aux États-Unis prend fin en 1865 et que ceux-ci appuient Juárez. Resté au pays suite à son refus d'abdiquer, Maximilien sera fusillé le 19 juin 1867.

Avant de devenir empereur des Français, Napoléon III a eu l'o...

L'avènement de Louis-Philippe Iʳ, appuyé par la haute bourgoisise libérale lors de la période des Trois Glorieuses, marque le début de la « monarchie de Juillet » sous un régime de monarchie constitionnelle. Malgré l'immense fortune héritée de son père Philippe Égalité, Louis-Philippe cultive l'image d'un roi modeste par son mode de vie simple contrastant avec celui de l'aristocratie qui lui vaut le surnom de « roi citoyen ». Il entreprend son règne en reprenant une nouvelle Charte constitutionnelle calquée sur celle de 1814, mais sans le controversé article 14 qui donnait au roi un pouvoir ultime. 

Durant les premiers mois de son règne, Louis-Philippe se brouille très rapidement avec La Fayette et ce dernier démissionne en tant que commandant de la garde nationale. La Fayette continuera à être député et redeviendra chef de l'opposition, un poste qu'il avait déjà occupé sous la Restauration. Il mourra en 1834 à 76 ans, d'une pneumonie aiguë.

Les partisans d'un régime républicain, qui avaient participé aux Trois Glorieuses à l'issue desquelles Louis-Philippe est devenu roi, estiment que la monarchie constitutionnelle n'est pas suffisante pour procéder aux réformes politiques et sociales qu'ils réclament, ce qui donne lieu à d'importants soulèvements. C'est le cas notamment avec les canuts de Lyon, des tisseurs de soie soutenus par des républicains, qui procèdent à des insurrections en 1831 et 1834 en raison de leurs conditions de travail très dures; l'armée intervient à chaque fois.

Bien que les républicains soient les adversaires les plus implacables de Louis-Philippe, le roi doit aussi faire face à l'opposition des légitimistes, qui réclament le retour au trône d'Henri d'Artois, l'héritier qui avait été écarté au profit de Louis-Philippe. La duchesse de Berry et mère d'Henri d'Artois tente ainsi au printemps 1832 de provoquer un soulèvement en Vendée comme au temps de la Révolution mais son entreprise échoue faute de mobilisation suffisante. Du côté des bonapartistes, le neveu de Napoléon Iʳ, Louis-Napoléon (le futur empereur napoléon III) échoue à deux reprises à des tentatives de coup d'État en 1836 et 1840.

Déchiré parmi les différents courants politiques de son entourage, Louis-Philippe multiplie jusqu'en 1840 les remaniements à son équipe de ministres. La plupart des conseils de ministres ne durent que quelques mois. Malgré ces changements, l'insatisfaction à l'endroit du roi s'accroît parmi la population. Il est la cible de plusieurs attentats, notamment celui commis par Joseph Fieschi le 28 juillet 1835, avec la complicité de partisans républicains. Suite à l'événement, qui contribue à atténuer pour un certain temps l'impopularité de Louis-Philippe, le gouvernement durcit le ton en promulgant quelques semaines plus tard des lois restreignant l'application de la justice et la liberté de presse visant les républicains.

L'avènement de Louis-Philippe Iᵉʳ, appuyé par la haut...
Adélaïde d'Orléans
(1777 - 1847)
Adélaïde d'Orléans...
II République
IIᵉ République
1848
1848

Soeur de Louis-Philippe. Elle est une conseillère très influente auprès de son frère tout au long du règne de celui-ci.

Soeur de Louis-Philippe. Elle est une conseillère...

En Europe, la montée en puissance de la Prusse suite à sa victoire en 1866 contre l'Autriche avec laquelle elle était en guerre devient une source de préoccupation pour Napoléon III. En juin 1870, la candidature du prince prussien Léopold de Hohenzollern au trône vacant d'Espagne suscite l'inquiétude de Napoléon III, qui craint l'isolement de la France entre des territoires dominés par la Prusse. Il réussit à faire retirer la candidature mais ne parvient pas à obtenir du roi prussien Guillaume Iʳ une renonciation définitive au trône d'Espagne. Le chancellier et homme fort du gouvernement prussien Otto von Bismarck fait publier une version ironique de la réponse du roi à la demande que lui avait faite Napoléon III de manière à dresser la population contre la France, où un sentiment belliciste réciproque contre la Prusse est également répandu.

Napoléon III est ainsi poussé à déclarer la guerre contre la Prusse le 19 juillet 1870 mais le conflit tourne rapidement à l'avantage de l'ennemi car l'armée française ne fait pas le poids. Celle-ci est défaite à Sedan le 2 septembre 1870 et Napoléon III, qui est fait prisonnier lors de la bataille, capitule. Le 4 septembre, le second Empire est dissout. Le nouveau gouvernement de Défense nationale qui le remplace poursuit les hostilités contre la Prusse mais capitule à son tour et conclut un armistice avec Bismarck le 18 février 1871. Napoléon III est libéré le 19 mars 1871 et est envoyé en Angleterre, où il mourra en 1873. L'issue de la guerre est scellée le 10 mai 1871 avec le traité de Francfort qui oblige la France à céder l'Alsace-Lorraine à la nouvelle Allemagne impériale succédant à la Prusse. En plus du conflit maintenant terminé, de profondes divisions à l'intérieur même de la France mènent à une insurrection du 21 au 28 mai 1871, la Commune de Paris, qui sera réprimée dans le sang.

La III République à laquelle va mener le gouvernement de Défense nationale connaîtra des débuts incertains en étant confrontée à des mouvements prônant le retour de la monarchie. La IIIᵉ République n'entrera réellement en vigueur qu'en 1875 avec des nouvelles lois constitutionnelles. Le régime républicain est toujours en vigueur actuellement en France depuis 1870 sauf lors de la Seconde Guerre mondiale avec l'État français sous l'occupation allemande.

Présentement, la monarchie n'est pas reconnue en France et les titres actuels de prétendants au trône et ceux de noblesse hérités par les descendants encore vivants de l'aristocratie passée, bien qu'encore utilisés, n'ont aucune valeur juridique et ne sont employés qu'à des fins de courtoisie.

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Eugénie de Montijo
(1826 - 1920)
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Ferdinand-
Philippe
d'Orléans
(1810 - 1842)
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Fils aîné de Louis-Philippe. Héritier présomptif du trône, il est beaucoup plus populaire que son père. Il meurt prématurément à 31 ans d'un accident de calèche.

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Philippe d'Orléans
(1838 - 1894)
Philippe d'Orléans...

Comte de Paris et fils aîné de Ferdinand-Philippe d'Orléans. Héritier présomptif après la mort de son père. Son grand-père Louis-Philippe Iʳ abdique en sa faveur en 1848 mais il n'aura jamais l'occasion d'avoir le titre de roi en raison de la chute de la monarchie. Il s'engagera ultérieurement  aux côtés de l'Union lors de la guerre de Sécession aux États-Unis. La mort de ses deux fils sans enfant mettra fin à sa lignée de descendants directs mâles.

Comte de Paris et fils aîné de Ferdinand-Philipp...

Duc de Chartres et deuxième fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans. Sa lignée de descendants mâles est encore active et constitue l'actuelle branche aînée d'Orléans prétendante à la couronne de France.

Duc de Chartres et deuxième fils de Ferdinand-Ph...
Robert d'Orléans
(1848 - 1910)
Robert d'Orléans...





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Les membres de famille (conjoints, enfants) ne sont pas tous représentés dans cette page. 
Les membres de famille (conjoints, e...
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Après une période transitoire de préparation assurée par un gouvernement provisoire et des élections législatives tenues au suffrage universel masculin permettant aux républicains modérés de remporter une majorité de sièges de députés à l'Assemblée nationale, la II République prend son envol le 23 avril 1848 et une nouvelle constitution est mise en vigueur le 4 novembre 1848. Louis-Napoléon Bonaparte est désigné président le 20 novembre 1848 après avoir remporté par une très forte majorité les élections présidentielles générales tenues quelques jours plus tôt. Celui-ci nomme des ministres provenant du parti de l'Ordre, la formation politique qui l'appuyé au cours des élections.

De nouvelles élections législatives générales se tiennent au printemps 1849 et celles-ci résultent en une forte majorité de sièges pour le parti de l'Ordre. Dès lors, l'existence même de la IIᵉ république semble compromise car le parti de l'Ordre, de tendance conservatrice, regroupe beaucoup de monarchistes qui ont des intérêts contraires à un régime républicain. Suite à une manifestation de républicains opposés à une expédition française envoyée à Rome pour protéger les États pontificaux contre leur instauration en une République romaine, le gouvernement du parti de l'Ordre met en place une série de mesures répressives : expulsion des chefs de l'opposition, interdiction des clubs et rassemblements politiques, limitations de la liberté de presse, et interdiction du droit de grève. Lorsque les républicains voient leurs appuis augmenter aux élections législatives partielles au printemps 1850, le gouvernement impose des restrictions au suffrage universel pour freiner cet élan.

Les intentions du parti de l'Ordre sont claires : à ramener la monarchie. Mais les divisions internes nuisent à la formation pour atteindre son but.

Après une période transitoire de prép...

De son côté, Bonaparte a lui aussi un plan bien précis, soit celui de rétablir l'Empire, et ses relations avec l'Assemblée nationale se déteriorent après qu'il ait pris ses distances du parti de l'Ordre. Bonaparte, qui n'est pas éligible à une seconde élection selon la constitution, est résolu à aller bien au-delà de la fin de son mandat prévue pour 1852. Après avoir tenté sans succès de faire modifier la constitution, il s'oriente vers un moyen plus draconien pour parvenir à ses fins : le coup d'État. Pour préparer celui-ci, il s'assure du soutien de l'armée et constitue un réseau de contacts parmi lesquels figure Charles Morny, son demi-frère.

Le 2 décembre 1851, le coup d'État est mis à exécution alors que l'Assemblée nationale est dissoute et que l'accès au Palais-Bourbon, où siège celle-ci, est bloqué. Plusieurs députés sont arrêtés. En réaction, une résistance républicaine, soutenue entre autres par l'écrivain Victor Hugo, s'organise et mène à des émeutes qui se répètent durant plusieurs jours à Paris et aussi en province. Les soulèvements sont violemment réprimés par les forces militaires et les afrontements causent plusieurs morts avant que le calme revienne.

Un plébiscite est tenu les 21 et 22 décembre 1851 pour permetre à Bonaparte de garder son poste et les résultats lui sont nettement favorables.

Une nouvelle constitution prévoyant un pouvoir exécutif accru pour le chef de l'État est adoptée le 14 janvier 1852. Un nouveau plébiscite se déroulant les 21 et 22 novembre 1852 proposant le retour au régime impérial donne un résultat positif par une écrasante majorité. Louis-Napoléon Bonaparte a alors la voie libre pour devenir l'empereur Napoléon III. Le 2 décembre 1852, exactement un an après le coup d'État, le second Empire entre en vigueur.

De son côté, Bonaparte a lui aussi un...
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